Historique du monastère

GENESE DU MONASTERE


PARIS - 1981. Pour répondre à l'appel monastique ressenti par quelques religieux et certains fidèles de la paroisse N.D. de Bethléem, la communauté décide d'acquérir un terrain pour y bâtir un monastère. Après quelques recherches, un terrain de garrigue, calme et sauvage, est trouvé au cour du Var...


premier ermitage des moines en 1982. Monastère Saint Michel du Var

Ainsi, très vite, les premiers moines peuvent effectivement s'implanter sur ce terrain sauvage et y vivre en pionniers, sans eau ni électricité et dans un habitat précaire (ci contre). Dieu premier servi ! Dès leur arrivée, tous les efforts se portent en effet sur la construction de la chapelle Saint Séraphim de Sarov, construite en bois, sans clou ni vis mais par assemblages des baliveaux. La chapelle est donc démontable et cela suffit à autoriser sa construction. Heureusement, car c'est avec beaucoup de retard et après de nombreuses démarches que le permis de construire est accordé. Un arrêté préfectoral transforme une partie du terrain en « secteur NDc » : « à vocation monastique ». L'eau est rapidement trouvée par forage mais l'électricité viendra beaucoup plus tard (en 1986) grâce à un généreux donateur et à un appui gouvernemental pour le franchissement d'un champ mitoyen.


Le 29 Sept. 1982 peut avoir lieu la dédicace de la chapelle saint Séraphim de Sarov mais également la pose de la première pierre du Monastère par le Maire de Salernes.

La petite communauté est heureuse de pouvoir enfin accueillir ses premiers fidèles provençaux.

Pourquoi le Var ? Question souvent posée par les visiteurs. En première analyse, il n'y a pas eu de choix délibéré des fondateurs de choisir le Var. Ceci dit, un chrétien - qui ne croit pas au hasard - parlera de Divine Providence et se souviendra que la Provence fût le berceau du christianisme en Gaule et que sa patronne, Sainte Marie-Madeleine, est non seulement égale aux apôtres mais aussi apôtre de Provence. Autant d'excellentes raisons pour une Eglise locale, soucieuse de revenir aux sources, de planter sa tente dans le cour même de cette région.

A la tête de la communauté naissante est élu l'higoumène ; le père-abbé du monastère qui est aussi le pasteur éclairé de l'Eglise : Mgr VIGILE.


La chapelle St. Séraphim. Monastère Saint Michel du Var

Comme tous les autres monastères orthodoxes, le monastère saint Michel du Var est à vocation contemplative mais, en ces temps difficiles de déchristianisation, les moines ont aussi pour devoir d'écouter et d'aider du mieux possible tous ceux qui viennent et se présentent à eux. Le monastère prend alors des allures de paroisse le week-end. En 2015 sera d'ailleurs créée la paroisse Saint-Michel du Var.
La règle d'un monastère orthodoxe est avant tout celle du père-abbé qui symbolise le Christ, et les moines et les moniales, ses disciples. Ainsi la règle numéro un est celle de l'obéissance, mère de toutes les autres. L'enseignement simple de saint Séraphim de Sarov et la règle de saint Macaire d'Alexandrie font aussi référence.
Au niveau des constructions, le Monastère s'agrandit au fil des années : cloître, clocher, ateliers, réfectoire, bureaux.... Selon l'état des finances, l'importance des dons et des subventions (à titre culturel), les constructions avancent régulièrement jusqu'à l'achèvement du gros œuvre de l'église, en 1996.
Commence la recherche de l'iconographe pour la réalisation des peintures murales de l'église, dans un style roman... « A Eglise locale, art local... ». De nombreux artistes sont contactés. Au final, Vadim Garine, élève du moine Zénon (Russie), est choisi pour sa connaissance et son goût de la fresque romane ainsi que son sens et sa douceur dans l'harmonie des couleurs.

Tous les efforts financiers sont concentrés pour soutenir la réalisation des fresques.

Durant l'été 2015, les fresques sont achevées ! Plus de 500 m² !

 

Le Chalet St. Nicolas. Monastère Saint Michel du Var

LE CHALET SAINT NICOLAS - En 1990, une petite hostellerie pour une vingtaine de personnes est créée à l'orée du Monastère ainsi qu'un ermitage à une courte distance du chalet, dans la garrigue. Ces bâtiments sont destinés aux retraites spirituelles et à tous ceux qui ont besoin de se ressourcer dans un endroit calme, agréable et convivial. Le Chalet Saint Nicolas propose également des activités pratiques et des stages d'enseignement et d'iconographie. Chaque année le programme est renouvelé.
A l'image de l'Eglise Orthodoxe Française, à laquelle le monastère appartient, le Chalet Saint Nicolas se doit de témoigner en incarnant et en vivant véritablement cet esprit d'accueil et d'ouverture.

 

En 2015, le Chalet Saint-Nicolas est renommé MAISON SAINTE MARTHE pour plus de justesse patronymique avec l'esprit de la fraternité de Béthanie, chère à l'ethos de Saint-Michel du Var. La Maison Sainte Marthe est maintenant relié à la paroisse; plus que jamais elle est un lieu d'accueil et de convivialité pour tous : visiteurs, fidèles, retraitants...